La mesure de l'indice de pression systolique d’orteil (IPSO) simplifiée
La mesure de l’indice de pression systolique d’orteil (IPSO) est utilisée pour détecter une AOMI chez les patients, lorsqu’une mesure de l’indice de pression systolique ne suffit pas à cause de la présence d’artères incompressibles.
- Mesure fiable et rapide de la PGO et des IPSO avec interprétation des ondes de pouls
- Mesure simple, en 1 étape, réalisée en 1 min
- La sonde LED TM PPG détecte l’épaisseur cutanée pour une meilleure précision
- Sauvegarde directe sur le dossier médical informatisé
A quoi sert la mesure de la Pression au Gros Orteil (IPSO) ?
La mesure de l’indice de pression systolique d’orteil (IPSO) est une référence dans le dépistage de l’AOMI (Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs) chez le patient âgé ou diabétique.
Dans la prise en charge des ulcères artériels et des plaies du pied diabétique, la IPSO est utile pour évaluer le potentiel de cicatrisation et le risque de dégradation de la plaie pouvant conduire à l’amputation.
Cette mesure renseigne sur la vascularisation distale des extrémités.
Plusieurs techniques sont possibles : par pléthysmographie, par photopléthysmographie ou par laser Doppler. Les appareils utilisant la photopléthysmographie ont comme avantage leur petite taille, qui permet l’utilisation en ambulatoire et leur coût plus faible.
En valeur absolue, la pression du gros orteil (PGO) donne des indications pronostiques sur la gravité de l’artériopathie. Elle est essentielle pour définir l’ischémie critique chronique, dont la valeur seuil a été fixée à 30 mmHg. Elle est utile pour décider de l’utilisation de la compression en cas d’œdèmes des membres inférieurs ou d’ulcères de jambe à participation veineuse, et d’artériopathie où le seuil de 50 mmHg a été proposé comme seuil autorisant le port de la compression.
Par ailleurs, la l’IPSO permet d’évaluer si l’artériopathie est sévère et d’indiquer si le patient est en insuffisance critique chronique, motivant une prise en charge chirurgicale rapide (revascularisation).
Pour porter le diagnostic d’ischémie critique
La mesure de la PSO peut aussi déterminer le seuil d’insuffisance critique chronique selon la présence ou non d’une plaie au membre inférieur.
Enfin après revascularisation d’un membre inférieur (pontage, angioplastie simple ou associée à la pose de stents, etc…), la mesure de la PSO est intéressante dans la surveillance du patient. Une mesure de référence après chirurgie est noté dans le dossier. En cas de dégradation ultérieure de la PSO, lors par exemple de la consultation de suivi de plaie, cela permet d’alerter immédiatement le praticien sur la possibilité d’une thrombose nécessitant une nouvelle intervention chirurgicale rapide. La mesure de la PSO permet donc de diminuer le risque de retard diagnostic.
Au-delà des limites de l’IPS
Il existe plusieurs méthodes de diagnostic permettant de dépister l’AOMI, la plus connue étant l’évaluation de l’indice de pression systolique (IPS).
Le caractère pratique et économique de la méthode, associé à sa grande précision ont fait de l’IPS un standard utilisé par les généralistes et les spécialistes.
Ces derniers le préfèrent généralement à d’autres alternatives plus complexes et coûteuses (comme l’angiographie) pour le dépistage préventif des individus à risque.
Son utilisation se démocratise également grâce à des appareils de diagnostic oscillométriques-pléthysmographiques, qui se révèlent supérieurs à la méthode de mesure (standard) via sonde Doppler et sphygmomanomètre d’un point de vue de sa rapidité d’exécution et car ils éliminent la possibilité d’erreur de la part de l’utilisateur.
Cependant, malgré tous ses avantages, l’IPS comporte un inconvénient majeur : il est inutilisable chez les patients souffrant d’artères incompressibles (raides/calcifiées).
La valeur diagnostique et pronostique de l’IPS peut être altérée chez les patients à risque de médiacalcose:
- Diabétiques
- Insuffisants rénaux
- Patients âgés de plus de 80 ans
- Patients avec œdèmes des chevilles importants
Tous les patients ne sont pas touchés de la même manière, dans la mesure où la maladie est généralement seulement diagnostiquée chez les personnes atteintes de diabète, d’insuffisance rénale terminale (IRT) et de polyarthrite rhumatoïde.
Chez ces patient la mesure de la Pression au Gros Orteil (PGO) et de l’Indice de Pression Systolique d’Orteil (IPSO) sont préconisés.